Attendre, avoir mal à la tête.
Assisse, debout, marchant. Impatiente dans ma salle d’attente.
Entrevoir des lignes de fuite, des corridors et des portes.
Peut-être essayer d’en ouvrir une au hasard ?
Je sais pas si quelque chose doit se passer, si quelqu’un appellera mon nom, si je dois avoir une intuition.
Pas savoir c’est attendre.
Alors j’attends, mais je sais pas si je dois attendre.
Je suis peut-être supposée forcer de quoi.
Il me semble qu’on dit ça : aide-toi et le ciel t’aidera.
Je regarde par la fenêtre et ça défile.
Ca fait des traits de couleur infini qui déroule vite.
Je pense que je dois peut-être enjoliver, transformer la salle. M’activer.
J’écris, cent pensées, je colle au mur.
Des murs élevés de mes pensées.
De bas en haut.
Dans ma face.
Je me relis continuellement.
Je suffoque.
Je les décroche.
Je dois faire le vide.
Une salle vide où respirer.
C’est mieux.
J’attends. Tranquille.
Je souffle. Je me relève.
Je me remets à marcher, à penser aux peut-être et au si, à faire de l’œil aux portes.
Combien de temps c’est trop longtemps ?
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