Je suis en attente dans cet espace entre la fin et le début. Entre ce qui était et ce qui sera. Au coeur de la transformation.
J’imagine que pour certains, c’est comme sortir d’une méditation : illuminés, sereins... pouf transformés.
Moi, ça rassemble plus â ça :
Ma transformation n’est pas douce.
Elle n’est pas que mental, elle est physique.
La transformation, ayant besoin d’espace pour virer de bord les pensées, a alors pris d’assaut mon cerveau.
Ça bouge, ça craque, ça brise, ça éclate...
Ma transformation est douloureuse. Je sens la restructuration dans mon crâne : des veines jusqu’aux os.
Je crois en ressortir sous un nouveau visage.
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