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  • Photo du rédacteurEn attendant

No compute

Dernière mise à jour : 10 févr. 2021



Je dis souvent « no compute ».


L’expression est généralement utilisée par des ordinateurs, des robots qui n’arrivent pas à traiter une information.

Et je me sens parfois comme ça.

Mon cerveau n’arrive pas à traiter certaines informations, émotions, idées...


Je comprends comment voyage l’information : la décharge électrique qui passe par le corps cellulaire et circule ensuite le long de l’axone pour se propager par les synapses à un autre neurone.

Toutefois, dans le cas de mes « no compute » émotionnel, il me semble qu’un premier message nerveux décide de faire un sit-in. Il bloque la circulation et crée un amoncellement électrique. Des noyaux dans ma tête. Ces boules d’émotions que certains ont dans la gorge, moi je les ai dans ma tête.


Dans le cas d’une idée trop volumineuse, c’est le voltage de la décharge qui est trop fort et bang ! Ça explose.

Les neurones éclatées laissent l’information libre, en expansion dans mon cerveau. Ça illumine mon crâne au complet et j’en ai le souffle coupé. Chaque fois. Mais tout le circuit cuit, je ne peux rien saisir, comprendre.

No compute.


C’est peut-être pas la tête qui doit recevoir la décharge...

Elles sont peut-être faites pour le coeur.


Je pense acheter un ordi pour écrire (j’écris sur une tablette). Évidemment, je suis séduite par les modèles puissants : des petites bombes.

Mon chum, pragmatique, me dit : t’as pas besoin de toute cette puissance pour juste faire du traitement de texte.


Ça m’a laissé songeuse sur nos cerveaux humains. Ils sont de plus en plus la vedette de nos conversations par leur problème de santé.

Est-ce que nos cerveaux sont devenus des modèles trop puissants pour ce qu’on a besoin ?

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